La nature du commerce et l’investissement a changé considérablement au cours des vingt dernières années. Par conséquent, les statistiques classiques ne parviennent pas à saisir la vraie valeur des échanges économiques qui se produisent entre les territoires. Ce concept est mis en évidence dans un récent article de Pascal Lamy, ancien Directeur général de l’Organization mondiale du commerce, qui énonce que le commerce international est actuellement mesurée en ce qui est connu en tant que valeur brute, où la valeur commerciale totale d’importation est attribué à un seul pays d’origine, les coutumes atteint bonne. Il fait valoir que la notion de pays d’origine est obsolète, citant l’exemple de ce que nous appelons « made in China» est en effet assemblé en Chine, mais sa valeur commerciale vient de ces nombreux pays qui précèdent son assemblée. Il conclut qu’il n’a plus de sens de penser des échanges en termes de “eux” et “nous”.

Le Conference Board du Canada développe ce point dans leur article fondateur ‘Commerce manquant’ entre le Canada et l’Union européenne. L’étude souligne que les politiques commerciales et connexes qui reposent strictement sur des mesures commerciales classiques et la langue peut être en décalage avec les réalités actuelles du commerce mondial. Le Conference Board adopte la méthode d’un «commerce d’intégration»dans leur étude qui tente de mieux refléter les rôles de services le commerce; chaînes de valeur mondiales et régionales, l’investissement et les ventes par les filiales étrangères, les flux de personnes, des connaissances et des technologies, le commerce électronique de biens et de services;. et, les liens entre les biens et services utilisant cette approche, le rapport estime que les ventes totales de biens et services entre le Canada et l’UE en 2008 s’est chiffré à 590 milliards de dollars, contre 110 milliards de dollars mesurée par les statistiques classiques.