L’Union européenne est le premier bloc commercial au monde ainsi que le plus grand marché unique. Pour ce qui du Canada, les exportations de biens et services représentent 43 % du PNB canadien et un tiers des emplois.

La vitalité du commerce et des investissements bilatéraux sont caractéristiques des relations économiques unissant le Canada et l’Union européenne. Par exemple, le commerce bilatéral des produits et services a atteint 170 milliards en 2019, avec une hausse de 28% des exportations européen et canadiennes entre 2016 et 2019. De son côté, l’UE représente 12 % des importations au pays, et légèrement plus de 5 % des exportations. À l’inverse, le Canada compte pour 1,5 % des importations et pour 2,2 % des exportations de l’UE, ce qui le classe parmi ses 10 principaux partenaires commerciaux.

Dans la vague de mondialisation des années 90, les entreprises d’Europe et d’Amérique du Nord ont délaissé les échanges entre marchés pour plutôt percer leurs marchés respectifs. L’Union européenne est à présent le deuxième investisseur en importance au Canada (après les États-Unis), alors que le Canada se classe quatrième au rang des investisseurs étrangers de l’UE (après les É. U., la Suisse et le Japon). Toujours en hausse, la valeur des investissements bilatéraux représente le triple de celle du commerce bilatéral des produits et services.

Le stock brut de capital d’investissement direct du Canada au sein de l’UE a atteint les 390 milliards à la fin de 2019, ce qui représente près du quart du total des investissements canadiens à l’étranger. L’UE constitue la deuxième source d’investissements étrangers au Canada avec des stocks bruts de capital d’investissement de l’ordre de 395 milliards à la fin de 2019. Tous ces investissements signifient que les ventes sur le marché respectif de chacun par des gestionnaires affiliés en propriété exclusive ont une valeur cinq fois supérieure à celle des exportations.

Considérant l’évolution actuelle vers l’intégration économique, il est certain que le rapprochement entre l’Europe et le Canada ne fait que commencer. En ce sens, FORCCE collabore avec les gouvernements afin de frayer la voie à un accord de libre échange entre le Canada et l’UE bien conçu. Parue le 16 octobre 2008, l’étude Évaluation des coûts et avantages d’un partenariat économique plus étroit entre l’Union européenne et le Canada révèle que les modèles économiques prévoient comme retombées minimales des gains potentiels de croissance du PIB de 12 milliards pour le Canada et de 17 milliards pour l’UE au cours des sept premières années suivant la libéralisation du commerce des biens et des services.